L’installation est constituée de plusieurs lames d’acier corten reliées les unes aux autres visuellement comme unies dans un même élan.
Au fil des années, les éléments de la nature œuvrent sur l acier Corten et le couvre progressivement d’une fine pellicule de rouille qui protègera l’œuvre. Ce processus quasi alchimique confère à la matière un aspect végétal rappelant la texture des écorces recouvertes de lichen .
Telles des figures totémiques, ces sculptures se dressent entre ciel et terre instaurant un dialogue énigmatique , entre elles et nous. Chacun des éléments devient un signe annonciateur qui nous montre le chemin, comme ça, l’air de rien, en une promenade, comme « en chemin ».